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L'affaire du meurtre des toilettes publiques de Seocho-dong, communément appelé meurtre de Gangnam, s'est produite dans les toilettes d'un bar karaoké à Séoul le 17 mai 2016. Un homme de 34 ans a poignardé à mort une femme qu'il n'avait jamais rencontrée auparavant, et a plus tard prétendu qu'il l'avait fait à cause de sa haine pour les femmes qui l'ont ignoré et humilié toute sa vie. La police a par la suite réfuté ces affirmations et a déclaré que l'incident n'était pas un crime de haine contre les femmes, comme on le prétend, mais le crime d’une personne souffrant de maladie mentale.

Un homme de 30 ans - qui a été identifié comme un ancien étudiant en théologie et qui rêvait de devenir ministre - a impulsivement assassiné une femme coréenne de 23 ans dans les toilettes d'un karaoké à Séoul. La femme qui avait quitté son groupe pour aller aux toilettes a été découverte par son petit ami qui était allé la chercher et a été transportée à l'hôpital, mais elle était déjà décédée des suites de ses blessures.

Le coupable a déclaré qu'il avait commis le meurtre parce qu'il "se sentait souvent ignoré et maltraité par les femmes et ne pouvait plus le supporter".

De nombreux Sud-Coréens se sont mobilisés pour rendre hommage à la victime d'un crime qu'ils jugent sexiste. Toute la semaine, une sortie de la station de métro de Gangnam a été recouverte de post-it et de chrysanthèmes blancs, symboles du deuil dans le pays. Les post-it contenaient des messages de deuil à l'attention de la jeune femme tuée, mais aussi de nombreux appels à cesser les crimes misogynes dans le pays.

Ce mouvement a également libéré la parole sur les réseaux sociaux, avec de nombreux témoignages regroupés sous le hashtag #살아남았다: «J'ai survécu.»

Dimanche, la police de Séoul a toutefois indiqué qu'il ne s'agissait pas, d'après elle, d'un crime haineux, et explique le meurtre par l'état mental instable du suspect.

"C’est un crime sexiste", "Elle a été tuée uniquement parce que c’était une femme", disent les messages épinglés sur le mur de la station de métro. La mobilisation s’est également étendue aux réseaux sociaux. Sur Twitter, de nombreux internautes ont posté sous le hashtag "j’ai survécu" des témoignages de discriminations sexistes dont ils ont pu être victimes.  La thèse du crime sexiste est néanmoins rejetée par la police, qui a indiqué que le meurtrier était un déséquilibré et qu’il avait déjà été hospitalisé pour des problèmes de santé mentale.

Ces rassemblements ont en outre provoqué des contre-manifestations. Des hommes masqués se sont rendus sur le lieu du recueillement, et ont brandi des pancartes : "Tous les hommes ne sont pas des tueurs potentiels", ou encore "le crime n’était pas misogyne", rapporte The Korea Herald.

La problématique de l’égalité des sexes est très sensible en Corée du Sud. En 2015, le pays a été classé à la 115e place sur 145 en matière d’égalité des sexes par le Forum économique mondial.

L’homme ayant tué la jeune fille à Gangnam a été diagnostiqué schizophrène. La police nationale a annoncé qu’elle envisageait la mise en place d’un suivi psychiatrique pour ceux qui risquent de commettre d’éventuels crimes. L’hospitalisation dite « administrative » est un règlement de la loi sur la santé mentale. Selon le texte, tous ceux qui risquent de nuire à eux-mêmes ou à autrui en raison d’un délire ou d’un état d’ivresse peuvent demander un secours d’urgence à un établissement médical ou peuvent faire l’objet de la protection d’un commissariat de police.

L’auteur du meurtre avait été admis dans un établissement médical à six reprises depuis 2008 pour traiter sa schizophrénie.

Le meurtre de Gangnam a déclenché une discussion explosive dans la société sud-coréenne autour de la misogynie présente sur la péninsule. Cette bande dessinée est la première d'un épisode en trois parties qui traite du féminisme et de l'inégalité entre les sexes depuis le meurtre de Gangnam en mai.

Hier a marqué le premier anniversaire du meurtre de Gangnam. Près d'un millier de personnes ont marché silencieusement dans les rues de Gangnam. Après le meurtre, la sortie 10 de la station de Gangnam est devenue un site symbolique pour le féminisme sud-coréen. Le meurtre a suscité de vifs débats sur la misogynie, les crimes haineux et le manque d'égalité des sexes en Corée du Sud - des débats qui se poursuivent encore aujourd'hui.
Malgré l'importance croissante des droits des femmes, le mot «féminisme» est encore controversé pour beaucoup en Corée du Sud. Il est trop souvent lié à la marque «Megalia», associée à un féminisme que beaucoup perçoivent comme trop agressif et même détestable.

A l’occasion du premier anniversaire du meurtre, des centaines de personnes, principalement des femmes dans la vingtaine et la trentaine, ont marché silencieusement sur Gangnam en hommage à la victime de 23 ans poignardée par un homme dans les toilettes publiques. Le plus souvent vêtus de noir, les participants tenaient des fleurs et des messages manuscrits sur des notes autocollantes, qu'ils ont laissées plus tard à la sortie 10 de la station de Gangnam.

Un an après le meurtre, la justice a été rendue et le meurtrier est emprisonné pour 30 ans. Pourtant, le chemin pour combattre la misogynie et les crimes sexistes est encore long. A la suite du meurtre, de nombreux groupes féministes ont été créés sur les réseaux sociaux. L’un des enjeux majeurs de ces groupes est de faire pression sur le gouvernement afin qu'il élimine son plan d'interdiction plus sévère de 

l'avortement.

REVUE DE PRESSE

Le meurtre de Gangnam

Le meurtre d'une femme dans un quartier huppé de Séoul fait réagir les sud-coréens.

L’affaire du meurtre des toilettes publiques de Seocho-dong

Une coréenne de 20 ans poignardée à mort au milieu de Gangnam

Le meurtre d'une femme dans le quartier de Gangnam à Séoul émeut les Sud-Coréens

Un mur de post-it contre le meurtre "sexiste" d’une Sud-Coréenne

L’affaire du meurtre de Gangnam va mener à une meilleure prise en charge des schizophrènes

Misogynie en Corée du Sud : le meurtre de Gangnam

Meurtre à la station Gangnam : un an après

Un an après le meurtre de Gangnam, la lutte contre la misogynie fait rage

Mis à jour le 13 janvier 2018 sur le site https://en.wikipedia.org

Publié le 18 mai 2016 sur le site https://www.koreaboo.com

Publié le 23 mai 2016 sur le site https://www.buzzfeed.com

Publié le 25 mai 2016 sur le site http://observers.france24.com

Publié le 24 mai 2016 sur le site http://world.kbs.co.kr

Publié le 22 novembre 2016 sur le site https://www.koreaexpose.com

Publié le 18 mai 2017 sur le site https://www.koreaexpose.com

Publié le 17 mai 2017 sur le site http://www.koreaherald.com